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Les protéines
Les protéines

Normalement, dans une alimentation équilibrée, on compte trois types de nutriments dont le corps a besoin : les glucides (sucres), les lipides (gras alimentaire), les protéines. Le mot protéine vient du grec « protos » qui signifie premier. C’est en effet le premier nutriment en importance dans ce chantier perpétuel qu’est le corps humain parce qu’il est le seul à fabriquer les tissus (des muscles, des organes internes, de la peau, des os, des cheveux, des vaisseaux sanguins, etc.). Les protéines sont en quelques sortes les briques du corps. Les autres nutriments fournissent de l’énergie et de la chaleur. Une protéine peut au besoin se changer en glucide ou en lipide, mais ceux-ci ne peuvent pas être transformés en protéine.

Les protéines, pour mincir en santé !

Si les programmes d’amaigrissement proposés chez Cliniques minceur Esthé Novo sont appelés « diètes protéinées », c’est simplement parce que les protéines en constituent le principal nutriment. Il ne s’agit pas toutefois de régimes hyperprotéinés, au contraire. Il s’agit de diètes à teneur réduite en glucides et en lipides, mais dont la teneur en protéines correspond aux besoins normaux de l’organisme en situation de restriction calorique.

Attention : les protéines ne se valent pas toutes

Chaque protéine est une chaîne composée de maillons appelés « acides aminés ». On compte en tout 21 types d’acides aminés utiles à l’être humain. Lors de la digestion, la chaîne de la protéine est découpée et les acides aminés qui en résultent sont mis en réserve pour être utilisés au fur et à mesure que les besoins du corps en nouvelles protéines surviennent, soit pour construire ou réparer les tissus. Un peu comme dans un jeu de blocs de LÉGO, l’organisme choisira dans sa réserve d’acides aminés uniquement ceux qu’il lui faut pour assembler le type de protéines nécessaire à un besoin précis.

Des 21 acides aminés, huit sont dits « essentiels » car notre corps est incapable de les fabriquer par lui-même. Ils doivent donc provenir de l’alimentation. Pas de problème, dira-t-on, les sources de protéines sont variées : viandes, œufs, produits laitiers, céréales, noix, légumineuses, etc. Or, bien qu’elles se ressemblent, les protéines ne se valent pas toutes ! En effet, les chaînes de protéines, selon leur source, ne sont pas toutes formées des mêmes acides aminés et ne contiennent pas forcément non plus, ni en quantité égale, tous les acides aminés essentiels.

C’est ici qu’intervient la notion qualitative de « protéine complète ». Pour être complète, une protéine doit rassembler dans sa composition tous les acides aminés, dont les huit essentiels, en quantité suffisante pour bien remplir ses fonctions, dont la construction tissulaire. On parle alors d’une protéine de valeur biologique élevée, c’est-à-dire facilement et efficacement absorbée par les tissus musculaires. À l’inverse, une protéine de valeur biologique faible, soit par absence ou insuffisance d’un type d’acide aminé dans sa chaîne, sera moins apte à remplir efficacement ce rôle structurel.

D’où l’importance, particulièrement dans le cadre d’une diète où notre alimentation est restreinte – et où les besoins normaux en protéines peuvent aller jusqu’à doubler pour maintenir en bonne santé la masse musculaire et les organes vitaux -- de s’assurer à la fois de la juste quantité et de la meilleure valeur biologique possible des protéines consommées.

Suppléments protéinés : les avantages en concentré

Selon le programme minceur que vous choisirez de suivre chez Esthé Novo, des suppléments protéinés vous seront recommandés afin d’assurer une perte de poids saine et rapide. Les quantités de protéines requises sont calculées en fonction de critères spécifiques qui tiennent compte de vos besoins métaboliques individuels.

Ces suppléments servent à équilibrer votre alimentation afin d’assurer la protection maximale de votre masse musculaire durant l’amaigrissement et d’éviter ainsi le ralentissement de votre métabolisme (ce qui facilitera par après le maintien des résultats). Ils permettent aussi de maintenir l’élasticité de votre peau et un meilleur contrôle de la faim. Les protéines ont, en effet, la propriété d’être très rassasiantes et de provoquer la satiété pendant au moins quatre heures.

Les suppléments protéinés prescrits dans le cadre de nos programmes ne présentent pas de propriétés amaigrissantes en soi, pas plus qu’ils ne constituent un médicament. Il s’agit simplement d’aliments très concentrés en protéines complètes de haute valeur biologique, facilement digestibles et dont les teneurs en calories, en sucres et en gras sont contrôlées en fonction de critères diététiques précis. Ils sont élaborés par des laboratoires reconnus, avec des ingrédients de tout premier choix, selon les plus hauts standards de qualité afin de respecter à la lettre le protocole scientifique de la diète protéinée.

Ces suppléments sont faits à base de protéines tout à fait naturelles, dont les protéines de lactosérum (petit-lait) et de soja, desquelles on a extrait l’essentiel des sucres et du gras. Les isolats de protéine de lactosérum, dont se composent la plupart des suppléments recommandés, sont obtenus par filtrations successives puis déshydratation du lait, procédés qui permettent de préserver la valeur biologique élevée des protéines et de réduire à presque rien la teneur en gras et en lactose (le sucre du lait), donc une meilleure digestibilité pour les personnes sensibles.

Pourquoi privilégier des protéines sous forme de suppléments plutôt que de la viande, des œufs, etc. ? Parce que la majorité des protéines animales, de valeur biologique généralement élevée, s’accompagnent en revanche d’une quantité souvent importante de gras saturés (du mauvais gras : viandes, œufs, fromages) ou de sucres (produits laitiers). Quant aux protéines d’origine végétale, elles présentent une faible valeur biologique (à l’exception des protéines de soya) et peuvent elles aussi contenir un niveau élevé de gras (du bon gras, certes, mais tout de même du gras : tofu, noix) ou de sucres (légumineuses). Ces deux nutriments – lipides (gras) et glucides (sucres) – viennent contrer la mécanique de notre méthode, ralentissant la perte de poids.

En somme, pour un même nombre de protéines, les suppléments protéinés contiennent jusqu’à trois fois moins de calories que la viande ou les substituts de viande, en plus de présenter une valeur biologique souvent supérieure. De plus, ils permettent un calcul précis de l’apport protéique : la plupart des suppléments contiennent exactement 15 grammes de protéines. C’est beaucoup plus difficile à mesurer dans une tranche de steak…

Notez toutefois que selon l’intensité du programme minceur que vous choisirez de suivre, une quantité donnée de protéines sous forme de viande ou substituts sera permise quotidiennement.

Voir petit tableau comparatif de la valeur nutritive…

Prêt-à-servir ou faciles à préparer, offrant une variété de saveurs incomparable, les suppléments protéinés ont certainement l’avantage d’être pratiques et de s’adapter à votre style de vie, comme collation ou pour remplacer un repas. Ils se marient de plus harmonieusement à plusieurs des aliments frais qu'il vous sera permis de consommer pendant la durée de votre diète, afin de préparer des repas plus élaborés.

Le bon dosage de protéines : pour contrer le yo-yo

Lorsque les besoins en protéines ne sont pas couverts dans un régime à très faible teneur en calories, en raison d’une diète mal calibrée ou d’un suivi inadéquat, il s’ensuit une perte du volume musculaire et l’amincissement progressif des organes vitaux. Une telle situation met le corps en état d’alerte, ce qui produit le ralentissement du métabolisme (une mesure de survie naturelle).

Après la diète, puisque la masse musculaire s’est amoindrie et nécessite donc moins d’énergie, la personne sera sujette à une reprise rapide du poids perdu même si elle se nourrit adéquatement. Pire, le corps aura même tendance à stocker un peu plus de gras qu’à l’habitude par mesure de prudence, afin de prévenir d’hypothétiques prochaines périodes de carence. C’est le fameux le syndrôme du yo-yo : poids perdu en grande partie aux dépens des muscles et repris essentiellement en gras. La personne se retrouve donc plus « grasse » qu’avant !

Notre méthode minceur, parce qu’elle tient compte de vos besoins réels en protéines pour assurer le maintien de votre masse musculaire tout au long de la phase d’amaigrissement, ne provoque pas d’effet yo-yo puisqu’il n’y a pas de ralentissement du métabolisme.

Toutefois, il sera important de respecter la période de transition suivant la phase d’amaigrissement, car la réintroduction graduelle de certains aliments glucidiques dans l’alimentation (les sucres) provoque généralement un gain de poids momentanée due à la rétention d’eau causée par de l’augmentation du taux d’insuline dans votre système. Votre métabolisme aura en effet besoin d’un certain nombre de semaines pour s’ajuster au nouveau poids. Notre équipe sera là pour vous guider dans cette seconde phase tout aussi importante de votre diète.

Nutriments limités : les glucides et les lipides

Les glucides (sucres) ont un rôle essentiellement énergétique. Il s’agit d’une substance présente naturellement ou ajoutée dans les aliments, qui se dégrade (par digestion) sous forme de glucose sanguin, source d’énergie la plus rapidement utilisée par l’organisme.

On divise les glucides en deux catégories : les sucres simples (comme ceux des fruits, miel, sirops, produits laitiers) et les sucres complexes, c’est-à-dire formés de plusieurs molécules de sucre (comme les amidons : céréales, légumineuses, certains légumes – et les fibres alimentaires, présents uniquement dans les végétaux : grains entiers, légumes, fruits).

La principale différence entre les types de glucides réside dans la rapidité avec laquelle ils seront digérés puis utilisés par l’organisme. Ainsi, les sucres simples seront vite digérés, faisant augmenter rapidement la glycémie (taux de glucose dans le sang), alors qu’en général les sucres complexes seront assimilés plus lentement, libérant un apport progressif de glucose dans le sang. Toutefois, un sucre complexe peut aussi être rapide, comme l’amidon des pommes de terre, le riz instantané et les aliments à base de farine blanche (pains, pâtes). À l’inverse, un sucre simple pourra avoir un impact relativement faible sur la glycémie, par exemple le lactose (sucre du lait) dans le yogourt nature.

De même, la présence de fibres alimentaires dans un aliment riche en sucres simples (certains fruits ou légumes, par exemple) permettra de ralentir l’absorption des glucides par le tube digestif, diminuant ainsi son impact sur la glycémie. Les fibres sont des sucres tellement complexes que l’estomac ne peut les digérer; ce sont les bactéries de l’intestin qui réussiront à en extraire une petite quantité de glucose. C’est pourquoi les fibres favorisent le transit intestinal (la régularité). De plus, ils contribuent à la diminution du cholestérol sanguin.

Retenons ici que, simples ou complexes, les glucides ont un impact direct sur la glycémie, qu’il soit rapide ou progressif, en élevant la quantité de glucose dans le sang, ce qui inévitablement retarde l’utilisation des graisses comme source d’énergie, donc la perte de poids. De plus, les glucides consommés en excès sont transformés en gras, contribuant à la prise de poids, et peuvent provoquer certaines maladies comme le diabète de type II.

Du point de vue énergétique, un gramme de glucide représente 4 calories, comme c’est le cas pour un gramme de protéine.

Les lipides (gras alimentaire) sont des nutriments riches en énergie, essentiels au bon fonctionnement du corps. Ils participent, entre autres, à l’élaboration de plusieurs hormones (dont l’œstrogène et la testostérone), à la composition des membranes des cellules (dont une grande partie cerveau) et à l’absorption de certaines vitamines.

On distingue deux catégories de gras alimentaires : les acides gras saturés et les acides gras insaturés. Les premiers, en majorité d'origine animale (viandes, œufs, produits laitiers) mais présents aussi dans certaines huiles végétales (palme, coprah) et matières grasses industrielles (huiles hydrogénées ou gras trans), sont souvent qualifiés de « mauvais gras » car, consommés en bonne quantité, ils élèvent le taux de mauvais cholestérol dans le sang et le risque de troubles cardio-vasculaires. À l’inverse, les acides gras insaturés, d’origine végétale (mono-insaturés : huiles d’olive, d’arachides, de canola, avocat – et polyinsaturés : huiles de lin, de tournesol, de maïs) mais présents aussi dans les poissons gras (polyinsaturés de type Oméga-3), sont qualifiés de « bon gras » car ils réduisent le taux de mauvais cholestérol et diminuent le risque d’accidents cardiaques et de problèmes inflammatoires.

Du point de vue énergétique, un gramme de lipide représente 9 calories. C’est le nutriment le plus calorique. Alors, qu’il soit bon ou mauvais, il faut modérer sa consommation de gras alimentaire car tout apport qui ne peut être utilisé immédiatement par l’organisme sera donc, au même titre que les glucides et les protéines en surplus, stocké dans les tissus adipeux sous forme de gras corporel, en attendant d’être utilisé.

Pour sa part, le gras corporel, en plus de constituer une réserve d’énergie, fournit une protection thermique qui maintient la chaleur de notre corps. Il sert également à protéger et à garder en place certains organes vitaux, dont le cœur, le foie et les reins. Il est cependant reconnu qu’une accumulation excessive de gras viscéral, c’est-à-dire le gras qui remplit l’espace entre nos organes abdominaux peut s’avérer beaucoup plus nocive que l’excès généralisé de gras sous-cutané, puisqu’elle aggrave davantage (et sournoisement) les facteurs de risque associés au surpoids, même chez une personne plutôt mince en apparence.

Carburant illimité : l’eau

Le bon dosage des nutriments, c’est essentiel pour bien réussir sa diète, mais encore faut-il boire suffisamment d’eau ! C’est le principal constituant de notre corps, représentant environ 70% de la masse corporelle. L’eau est impliquée dans la plupart des réactions biochimiques de notre organisme qui, sans elle, n’auraient pas lieu : absorption, digestion, circulation, excrétion. L’importance de l’eau pour rester en santé est telle qu’on meurt plus vite de déshydratation que de sous-nutrition. Il faut donc en boire suffisamment chaque jour, soit au moins deux litres (huit grands verres).

L’eau, en plus, a l’avantage de combler l’estomac quand de fausses faims s’emparent de nous. Prendre l’habitude de précéder de 15 minutes chaque période de repas par un grand verre d’eau aide non seulement à atteindre plus facilement la quantité quotidienne d’eau recommandée, mais surtout à moins manger ! Ne pas en boire suffisamment durant la diète cause une rétention d’eau (donc un gain de poids momentané), en plus de nuire à l’élimination des déchets résultant de la combustion des graisses.

En conclusion

Comme on peut le constater, l’alimentation comporte plusieurs subtilités complexes. Il n’est pas toujours facile d’atteindre le bon équilibre alimentaire pour une gestion efficace de son poids et de son énergie. C’est encore plus difficile de s’y retrouver dans le cas d’un déséquilibre alimentaire volontairement créé pour favoriser la perte de poids. Avec toutes les idées reçues sur la nutrition et la surabondance d’informations souvent contradictoires, d’origine scientifique ou non, sans parler de toutes ces belles promesses des vendeurs d’illusions, pas surprenant que seulement 5% des gens réussissent à perdre du poids sans aide, d’une façon saine et durable !

Chez Cliniques minceur Esthé Novo, notre méthode d’amaigrissement tient compte de tous les nutriments et de leur interaction dans la production de l’énergie vitale. Le bon dosage de ces nutriments, marqué par un apport en protéines complètes de valeur biologique élevée, calculé en fonction de vos besoins individuels spécifiques, vous permettra de mincir en santé. Nos diètes protéinées sont simples dans leur application quotidienne et vous permettent de déguster une grande variété d’aliments, en quantité optimisée pour brûler rapidement votre excès de graisse tout en épargnant vos muscles et en maintenant votre métabolisme. Tout au long des trois phases de la diète (amaigrissement, réalimentation et maintien), votre conseillère attitrée vous aidera à mieux comprendre au quotidien les subtilités de l’alimentation !