Tout excès de poids, qu'il soit léger (embonpoint) ou plus marqué (obésité), doit retenir notre attention. L'embonpoint est en effet une condition physique qui peut évoluer de façon chronique si on la néglige, et n'est pas non plus sans affecter le côté psychologique de la personne, particulièrement chez la femme qui, génétique oblige, s'en trouve souvent davantage pénalisée sur le plan esthétique à cause d'une distribution inégale de la graisse sur le corps.
L’excès de poids joue un rôle dans l'apparition de nombreuses maladies et augmente les risques de mortalité soudaine ou prématurée. La liste suivante donne un bon aperçu des conséquences possibles du surpoids :
Si certains facteurs génétiques peuvent parfois contribuer à l’excès de poids, de même que certaines anomalies métaboliques (comme un dysfonctionnement des glandes – mais c’est moins de 1 % des cas), la cause première en est fort simple : apport en énergie (ingestion de calories) supérieur aux dépenses énergétiques du corps. De ce déséquilibre résulte une accumulation excessive de tissus graisseux dans l'organisme. La suralimentation, rejointe souvent par une sédentarité accrue, place l’individu lentement mais sûrement au milieu d’un cercle infernal : plus une personne grossit, moins elle bouge car tout effort lui coûte davantage; et moins elle brûle de calories, plus elle grossit. C’est sans parler de certains facteurs psychologiques qui peuvent venir accentuer la problématique (dépression, sentiment de vide intérieur, compensation, etc.)
Comment évaluer quel est son poids santé (ou « de confort »)? Et bien comme l’indiquent fort bien ces expressions, c’est le poids qui ne menace pas notre santé et qui n’affecte pas non plus notre estime de soi.
Parmi les méthodes pour mesurer la masse grasse, la plus courante, l'indice de masse corporelle (IMC) fournit une évaluation assez précise et nuancée du poids idéal d'un individu, ainsi que du degré de risques associés à son excès de poids sur le plan de la santé. On l'obtient en divisant le poids en kilos par la hauteur en mètres au carré.
| INDICE | CLASSIFICATION | RISQUE POUR LA SANTÉ |
| moins de 18,5 | maigreur | accru |
| entre 18,5 et 24,9 | poids normal | minime |
| entre 25 et 29,9 | embonpoint | accru |
| entre 30 et 34,9 | obésité | élevé |
| entre 35 et 39,9 | obésité sévère | très élevé |
| plus de 40 | obésité morbide | extrêmement élevé |
L'IMC permet de chiffrer un excès (ou une insuffisance) de poids et le nombre de kilos à perdre (ou à gagner) pour atteindre un poids santé. Il s'agit toutefois d'un outil incomplet puisqu'il ne tient pas compte de la masse musculaire, de l'ossature et de la répartition des graisses.
Le calcul de l’IMC convient en effet aux personnes en bonne santé âgées entre 18 et 65 ans, à l’exception des femmes enceintes ou allaitantes et des personnes à forte musculature, (athlètes d’endurance, culturistes). Quant au poids santé des personnes de 65 ans et plus, il peut être légèrement supérieur aux valeurs indiquées ci-dessus.
L’IMC est donc complété par une autre méthode, la mesure du tour de taille, qui permet d’évaluer de manière plus précise le risque spécifique de souffrir d’une maladie cardiovasculaire ou du diabète, et de faire de l’hypertension.
| FEMME | RISQUE | HOMME |
| inférieur à 80 cm (31,5 pouces) | minime | inférieur à 94 cm (37 pouces) |
| supérieur à 80 cm (31,5 pouces) | accru | supérieur à 94 cm (37 pouces) |
| supérieur à 88 cm (35 pouces) | très élevé | supérieur à 102 cm (40 pouces) |
La mesure du tour de taille revêt une grande importance car l'obésité de type androïde, qui se manifeste au-dessus des hanches avec prédominance à l'abdomen, est nettement plus dangereuse pour la santé que l'obésité de type gynoïde, laquelle envahit la partie inférieure du corps, soit cuisses et bassin. Les études ont démontré en effet que le gras viscéral, infiltré dans l'abdomen et distribué entre les organes, accroît davantage (voire considérablement) les risques de troubles métaboliques que le gras situé juste sous la peau, et ce, même s'il est beaucoup moins important en volume. C'est dire qu'un surplus de poids localisé uniquement au niveau du ventre, inoffensif en apparence, peut entraîner toutes les conséquences d'une obésité plus importante.
Retrouver un poids normal permet d’améliorer considérablement son état de santé, sinon d’éliminer les risques de développer une ou plusieurs des maladies associées à l’excès de poids.
Grâce à nos diètes protéinées, les diabétiques de type II verront diminuer leur taux de sucre dans le sang en quelques jours seulement. La plupart pourront même cesser leur médicament pour le diabète (sous la supervision du médecin).
Parmi les effets bénéfiques de nos programmes d’amaigrissement, soulignons l’amélioration des capacités cardiorespiratoires et de la pression artérielle, une énergie accrue (ce qui permet d’augmenter l’activité physique), une meilleure digestion, une amélioration du sommeil (réduction de l’apnée, de la tension, meilleure gestion du stress). C’est sans parler de l’amélioration de son image corporelle et de son estime de soi, bref d’une plus grande confiance en soi.
Atteindre son poids santé, c’est se donner plusieurs avantages. Pensez-y : le plaisir durable d’être mince, en santé et de se sentir bien dans sa peau sera toujours incomparablement plus jouissif que les petits plaisirs caloriques très éphémères !
