C’est bien connu, pour perdre du poids et rester svelte, il faut adopter un mode de vie sain et actif, faire les bons choix alimentaires et rester motivé. Mais l’application au quotidien de ces principes s’avère souvent ardue, surtout si notre objectif de perte de poids ne peut se réaliser qu’à long terme.
C’est pourquoi dans un monde d’instantanéité comme le nôtre, où règne la dictature de la minceur, les vendeurs d’illusions ne savent que trop bien capitaliser sur l’empressement tout légitime de certaines personnes à atteindre enfin le poids santé. Pilule magique, méthode sans effort, programme « mangez tout ce que vous voulez et maigrissez »… Prudence : aucun miracle ne fait maigrir!
Chez Cliniques minceur Esthé Novo, les diètes protéinées que nous proposons avec succès depuis plus de trois décennies reposent sur des bases scientifiques mondialement reconnues et font appel aux mécanismes physiologiques naturels et prévisibles du corps humain.
Car quand il est question d’amaigrissement efficace, la mécanique est invariablement celle-ci : créer un important déficit énergétique (moins de calories absorbées que de calories dépensées) en s’assurant que la réduction de l’apport calorique se traduise par une perte de poids saine, c’est-à-dire par une diminution non pas de la masse musculaire, mais bien de l’excès de gras corporel.
Les calories sont l’unité de mesure en énergie du corps humain. De façon générale, pour poursuivre leurs activités normales et maintenir leur poids, une femme et un homme entre 30 et 50 ans, plutôt sédentaires, ont besoin respectivement de 1800 calories et 2200 calories par jour. Si l’on crée un déficit énergétique en mangeant moins, le corps devra alors puiser dans ses réserves d’énergie pour combler le manque de calories. L’organisme dispose de trois différentes réserves d’énergie. Les sucres (stockés dans le foie et les muscles sous forme de glycogène) constituent la toute première réserve d’énergie. Une fois les réserves de sucres épuisées, le corps ira alors s’approvisionner en énergie dans son gras corporel, conséquence souhaitée, mais aussi dans les protéines de ses tissus musculaires (dont ceux des organes vitaux), conséquence néfaste il va sans dire.
Comment alors forcer l’organisme à brûler ses stocks de graisse tout en épargnant sa masse musculaire ? En réduisant au minimum, d’une part, l’apport calorique provenant des glucides (hydrates de carbone : pains, pâtes, céréales, riz, fruits, certains légumes, féculents, légumineuses – sucres raffinés : miel, cassonade, sucre blanc, sirops – et produits laitiers) et des lipides (graisses animales et huiles végétales). De cette manière, on épuise les réserves de sucres dans l’organisme, sans renouveler les réserves de gras.
D’autre part, afin de prévenir la fonte musculaire, on ajuste l’apport quotidien en protéines au moyen de suppléments de protéines maigres et complètes, c’est-à-dire contenant tous les acides aminés dits essentiels (que le corps ne peut fabriquer par lui-même et qui doivent donc être apportés par l’alimentation) en quantité suffisante pour assurer une protection musculaire supérieure. Les besoins normaux du corps en protéines peuvent aller jusqu’à doubler lors d’un régime à très faible teneur en calories. Les muscles et les organes vitaux sont ainsi nourris, donc protégés contre la dégradation (souvent irréversible avec l’âge dans le cas des organes vitaux). Ce sont par conséquent les réserves de graisse qui seront sacrifiées à la production de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement du corps. Résultat : une perte pondérale saine et rapide!
Les personnes qui se dépensent de façon régulière dans une activité sportive en tirent tellement de bénéfices physiques et psychologiques que bien souvent elles ne peuvent plus s’en passer, et ce, malgré un horaire parfois bien chargé. À l’inverse, le sédentaire ne trouve jamais assez de temps pour intégrer l’exercice à son mode de vie, ou le voit comme un effort insurmontable à donner. Pourtant, les gens physiquement très actifs ont bien commencé à quelque part eux aussi. Vous n’escaladerez jamais la montagne si vous ne faites que la regarder. Et il n’y aura jamais de meilleur moment que maintenant pour passer à l’attaque. Comme le résumait à merveille Nike dans son slogan publicitaire : « Faites-le, tout simplement ! » Lentement mais sûrement. Rapidement, vous serez enchanté de vos progrès et profiterez vous aussi des bénéfices suivants:
Cette combustion du gras corporel, afin de fournir l’organisme en énergie, produit de petites particules appelées « corps cétoniques » lors d’un processus nommé la cétogénèse. Les corps cétoniques ainsi libérés dans le sang auront pour effet d’augmenter la vitalité, de produire une sensation de bien-être et de couper la faim. Associés à l’apport riche en protéines complètes, elles aussi très rassasiantes (beaucoup plus que les glucides et les lipides), la diète protéinée permet effectivement de réduire considérablement toute sensation de faim. Cela est d'autant plus avantageux que la faim et le manque d'énergie sont généralement les principales causes d'abandon chez les personnes suivant des diètes plus conventionnelles. Cette zone de confort (bien-être, vitalité, faim contrôlée) surviendra au bout des trois à quatre premiers jours de la diète.
En limitant les aliments riches en glucides, la diète protéinée entraîne une baisse rapide du taux d’insuline dans le sang, ce qui facilite la combustion de vos réserves de graisse.
L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas dont la fonction principale est de tirer le maximum de l’énergie associée au glucose sanguin (le sucre). La sécrétion d’insuline sera stimulée par l’augmentation de la glycémie, c’est-à-dire la concentration de glucose dans le sang, qui survient avec la digestion des glucides de l’alimentation. Elle a pour effet d’abaisser la glycémie de trois façons : en favorisant l’absorption immédiate d’une partie du glucose par l’organisme, en stockant une autre partie sous forme de glycogène dans le foie et les muscles pour usage prochain, et en facilitant la conversion du glucose excédentaire en graisse, laquelle sera emmagasinée dans les tissus adipeux comme réserve d’énergie éventuelle.
Une alimentation trop riche en glucides occasionne une surproduction d’insuline, causant ainsi une absorption excessive du glucose et une chute rapide de la glycémie. Il en résulte un état d’hypoglycémie, qui se traduit par d’intenses « fringales » destinées à relever, paradoxalement, le taux de glucose. Qui plus est, un taux d’insuline élevé a pour effet d’empêcher l’utilisation des acides gras présents dans le sang (résultant de la digestion du gras alimentaire) comme source d’énergie, les transportant plutôt directement vers les tissus adipeux. En clair, un surplus d’insuline stimule l’appétit, favorise le stockage du gras plutôt que sa combustion, et convertie une bonne partie de vos sucres en gras. Voilà un cercle vicieux qui, en plus de surcharger le pancréas, encourage la prise de poids. Une spirale qui, jumelée à un mode de vie sédentaire, conduit tout droit à l’obésité.
Avec une surabondance d’insuline dans le sang, vous aurez donc toujours tendance à engraisser et aurez davantage de difficulté à perdre du poids. En revanche, une diminution marquée du taux d’insuline entraîne la relâche par l’organisme d’une autre hormone sécrétée par le pancréas, le glucagon, l’opposé de l’insuline. Le glucagon fait passer le métabolisme du mode « stockage d’énergie » au mode « dépense d’énergie » en favorisant la dégradation des tissus adipeux afin de produire de l’énergie nécessaire à l’organisme.
Avec la restriction calorique spécifique à la diète protéinée, les apports en micronutriments alimentaires, comme les vitamines et les sels minéraux, essentiels au maintien d’une fonction métabolique optimale et d’une bonne santé, seront indirectement déficitaires et devront donc être compensés par la prise de suppléments multi vitaminiques et minéraux, selon un dosage adéquat.
Le rôle principal des vitamines dans l’organisme est de faciliter certaines réactions biochimiques. Elles améliorent notamment la qualité du sang et interviennent dans la digestion et dans la production du collagène, protéine structurelle de la majorité des tissus humains (dont la peau, les os, les fibres musculaires, les ligaments et les cheveux). C’est dire qu’une carence en vitamines peut entraîner de la faiblesse, l’affaiblissement des tissus et une plus grande vulnérabilité aux blessures.
De même, les sels minéraux jouent un rôle indispensable dans la plupart des fonctions vitales de l’organisme, contribuant à la bonne composition des fluides corporels, à la fabrication de nouvelles cellules, des hormones, ainsi qu’à la formation des globules rouges et au transport de l’oxygène dans le sang.
L’un d’eux, le potassium, doit demeurer au niveau requis pour assurer le maintien d’une tension artérielle stable, ainsi que le bon fonctionnement de la transmission des impulsions nerveuses, de la contraction musculaire (dont le celle du cœur) et de la fonction rénale. Une carence en potassium se manifeste par de la fatigue, de la faiblesse, de l’essoufflement, des crampes musculaires, des ballonnements, des douleurs abdominales et de la constipation. Une carence grave pourra même provoquer de l’arythmie cardiaque (battement irrégulier du cœur). En raison de la perte plus abondante d’eau durant la première phase de la diète protéinée, signe d’une baisse du taux d’insuline dans le sang, on élimine en plus grande quantité le potassium présent dans l’organisme, d’où le besoin de le renouveler suffisamment.
Enfin, selon l’intensité de votre programme minceur, la prise de suppléments Oméga-3 sera fortement encouragée. Les Omégas 3 font partie de la famille des acides gras dits essentiels, c’est-à-dire indispensables au bon fonctionnement de notre organisme, mais que le corps ne peut fabriquer par lui-même (sinon en quantité insuffisante). Il faut donc aller les chercher dans l’alimentation. Puisque les Oméga-3 sont présents dans certaines huiles végétales et poissons gras, deux types d’aliments restreints durant la phase d’amaigrissement, on favorise donc leur apport sous forme de gélules.
Les bienfaits des Oméga-3 sur l’organisme ont été souvent démontrés ces dernières années. L'action la plus connue des Oméga 3 est de réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de problèmes inflammatoires. Ils abaissent aussi la tension artérielle, diminuent le taux de triglycérides (gras) dans le sang tout en préservant la présence du bon cholestérol. Ils améliorent certains problèmes d’arthrite, l’élasticité des vaisseaux sanguins, les réactions immunitaires et aident même à prévenir certains cancers, tous des facteurs de risque associés à l’excès de poids.
Voilà en résumé le procédé physiologique complexe, quoique maîtrisé, derrière la méthode simple qui vous permettra bientôt de mincir en santé et rapidement ! Une perte de poids rapide entraîne invariablement une plus grande motivation, et la motivation, c’est le secret de la réussite !
Cette méthode ne présente aucun danger si vous êtes suivi(e) par des professionnels de la santé compétents dans le domaine et que vous respectez les différents volets de votre diète (listes d’aliments permis, portions recommandées, quantités prescrites de suppléments protéinés, vitaminiques et minéraux, consommation d'eau quotidienne).
Avoir un excès de poids constitue de loin une plus grande menace pour la santé que de suivre avec rigueur, discipline et supervision une diète protéinée, aussi intense soit-elle.